samedi 31 mars 2012

Premiers jours sur le continent

Hola tout le monde !

Voilà enfin mon premier message en direct du continent Sud Américain sur ce blog !

Je ne sais toujours pas à quelle intervalle je me connecterai, MAIS, sur la version papier de mon carnet de voyage, j'en suis déjà à une dizaine de page, donc ceci rattrapera peut être cela.

Avant tout, sachez que c'est très frustrant de ne pouvoir mettre d'accent et donc de faire de nombreuses fautes d'orthographe à chaque phrase ! Donc, navrée de vous brûler les yeux. (édit : maintenant résolu)

Je vais donc, en version allégée, vous narrer présentement ces premières heures sur le continent, petit roulement de tambour s'il vous plaît.

Mon avion a donc décollé de Paris le jeudi 29 mars à 19h40 sur le papier, un peu plus tard en vrai, direction Madrid. Après avoir traversé à l'arrivée l'aéroport totalement désert (quelle ambiance), j'ai attendu mon avion suivant, vers minuit, pour Buenos Aires : un gros avion avec des colonnes de deux personnes, un couloir, quatre personnes, un couloir et de nouveaux deux personnes. À l'image de l'aéroport de Madrid, celui-ci était plutôt vide (quel gâchis écologique), ce qui dans les faits était plus pratique pour tenter de dormir puisque l'on pouvait s'étaler.
Il faut que j'accélère le rythme de narration, sinon je sens que je vais écrire encore plus que dans le carnet.
Une fois arrivée à Buenos Aires, je récupère ma valise et prends un bus pour aller à l'autre aéroport, à environ une heure de là, heure durant laquelle je fais connaissance avec un officier de marine retraité qui habitait a Colombes auparavant (tiens donc, le monde est petit même là-bas !), qui habite au Chili maintenant et qui me laisse son adresse mail si j'y passe et si j'ai besoin d'aide ou d'hébergement.
Départ ensuite pour Córdoba, avec une heure de retard à l'embarquement et une demi heure seulement à l'arrivée.
Après avoir récupéré ma valise, je fais la connaissance d'Agustin, un coordinateur de l'association où je vais travailler, qui m'explique brièvement le principe puis m'amène chez Inès, un membre du staff de l'association et qui est en fait sa soeur, chez qui je vais loger. Sa maison est à 15 minutes en bus du centre de Córdoba.
Je fais donc connaissance avec elle, puis avec Jean, son mari brésilien, cuisinier (sait donc faire la cuisine végétarienne, chouette), puis les trois chiennes qui ont l'air de ne demander que de l'affection (une d'elle est surnommée Milie, comme ma soeur) et enfin les deux autres volontaires avec qui je partage la chambre : Nicole, une anglaise qui a travaillé il y a un an en tant que volontaire et qui s'y est tellement plu qu'elle est revenue pour enseigner plusieurs mois, hors de l'association cette fois, et Cécilia, une danoise qui a commencé à voyager il y a deux mois en Colombie, au Pérou et en Bolivie et qui est là pour deux mois, mais ne travaille pas dans le même endroit que celui où je serai.

La rue dans laquelle je suis. Les trottoirs sont très larges, ici.


La même rue, en direction du centre ville. Plus on s'en rapproche et plus il y a de "grosses" enseignes publicitaires.


Une devanture d'un restaurant

Comme c'est le week-end, nous ne travaillons pas, et lundi est de surcroit un jour férié. Ma journée de formation sera donc mardi (jour où je pourrai sans doute acheter une carte SIM pour avoir un numéro) et mon premier jour de travail mercredi.
Je serai donc dans un orphelinat pour enfant de 4 à 12 ans (ce qui est bien entendu une moyenne), qui ont été abandonnés ou retirés de leur famille dans la plupart des cas (pour pauvreté, violence, viol).

D'ici là, je me familiarise avec les langues et pour l'instant, nous parlons autant l'une que l'autre. Je fais donc un mélange d'espagnol et d'anglais lorsqu'il me manque des mots.
C'est assez frustrant tout de même de vouloir dire plein de choses et de ne pouvoir, d'être coupée dans son élan par cette barrière linguistique. Vivement que je progresse !

Le soir de mon arrivée, nous avons mangé tous ensemble avec ma famille d'accueil puis, avec Nicole et Cécilia, nous sommes allées retrouver dans un bar un ami argentin de Nicole, qui nous a parlé (entre autres) de sa ville. Il y avait une bonne ambiance, avec des musiciens des rues qui sont réellement appréciés ici. Et aujourd'hui, avec Cécilia, nous sommes allées en bus à un marché artisanal, où nous avons retrouvé et croisé par hasard une dizaine de volontaires qui viennent d'un peu partout dans le monde. La grande majorité s'exprime très bien en anglais et en espagnol, et je me sens donc un peu a la traîne (no comprendo muy bien, puedes repetir por favor).

La suite dans le carnet papier, plus détaillée et avec en prime, ma super boulette quand j'ai cru avoir perdu mon passeport mais qu'en fait non pas du tout, il se porte à merveille figurez-vous, oups..

Hasta luego ;)