samedi 5 mai 2012

Nouvelles en express du Perou

Hola tout le monde,
ce sera bref car je vous écris depuis un cyber café au Pérou et je dois attendre plusieurs secondes avant que chaque lettre s'affiche alors je pense que ce sera un peu plus compliqué pour les photos dorénavant..
J'ai donc dû dire au revoir aux enfants a l'orphelinat, avec tous les câlins qui vont avec. J'espère qu'ils trouveront des familles d'accueil..
J'ai aussi fait ma dernière soirée avec les volontaires, ainsi qu'avec ma famille.
J'ai des photos, mais pas possible de les décharger là, désolée ! Peut être à l'occasion d'une mise à jour.
J'ai donc pris un avion de Cordoba à Santiago du Chile, puis un deuxième de Santiago jusqu'à Lima et après beaucoup d'attente, un dernier de Lima à Puerto Maldonado où je suis actuellement.
Il y avait des paysages incroyables dans l'avion en venant !
J"ai déjà rencontré d'autres volontaires en ville, car le week-end on peut y dormir, le bateau pour la réserve étant le dimanche à 15h30 (donc il faut pas le louper!).
Je dis ville, mais ça fait plutôt petit village, voir bidonville à certains endroits, mais ça a son charme.
C'est beaucoup beaucoup beaucoup plus dépaysant que là où j'allais en Argentine, je dirai même que c'est la première fois que je me sens un peu dépaysée, mais dans le bon sens du terme !
Il paraît qu'à la réserve, il y aura plusieurs tâches à faire et qu'en ce moment il y a plusieurs singes, dont certains qui sont très pots de colle et qui fouillent dans les affaires des volontaires à la recherche de nourriture (pour ceux qui sont en liberté donc pas encore concernes par le programme de réintroduction)
Il parait aussi que c'est très fréquent de croiser dans la jungle des tarentules géantes, et tous les volontaires en ont aperçu plusieurs fois. Ah..
Et des serpents aussi, épais comme mon poing.
Pas d´internet donc sur la réserve même, j'y aurais accès si je viens dans le village en fin de semaine.
Tchao a todos !

mardi 1 mai 2012

Iguazu !!! (et un passage au Brésil et au Paraguay)

Cette fin de semaine, avec 8 autres volontaires (danois, américains, allemands, français), nous avons décidé d'aller à IGUAZU : une des sept merveilles naturelles du Monde.
C'était tout simplement merveilleux !
Après 24 heures de bus (motivés, motivés !), nous sommes arrivé dans la ville de Puerto Iguazu où nous avons trouvé une petite auberge de jeunesse pour poser les affaires, puis direction..
LES CHUTES D'IGUAZU !

Côté argentin, pour commencer. Juste fabuleux : l'île, les arbres bien verts, les cascades dans tous les sens, les chutes d'eau qui s'étendent sur des centaines de mètres (plus impressionnant que celles du Niagara, j'ai entendu plusieurs fois, du fait que l'on peut en être très proche et se balader tout autour) et les arcs en ciel à foison, vu que le soleil était aussi au rendez-vous.



 Un tapir !

 Deux tapirs !










Le lendemain, nous avons pris le bus pour faire un saut au PARAGUAY.
La ville que nous avons visité n'était sans doute pas la plus représentative du pays, donc sans faire de généralisation et par simple constat de cette ville là, le contraste entre la richesse des magasins (proches de la frontière pour attirer justement les acheteurs) et des ventes au noir dans la rue, avec des bébés à même le sol, était marquant.



Le troisième jour enfin, nous avons pris le bus cette fois pour le BRÉSIL, pour voir les chutes sous un autre angle : encore une fois fabuleux. Cette fois-ci, on les voyait de plus loin, et on longeait la côte pour avoir un aperçu en longueur, contrairement au côté argentin où c'est un peu dans tous les sens.











Voilà, après trois grosses journées sur place, nous sommes reparti le lundi matin, pour de nouveau 24 heures de bus, mais ça en vaut largement la peine !

mardi 24 avril 2012

La Cordillère des Andes et le pont des Incas

Dimanche matin, dés 7h, j'étais parée avec mon gros sac à dos et mes chaussures de rando pour la traversée de la Cordillère des Andes !
Bon, en fait, j'aurai dû réaliser que ce n'etait pas moi qui allait le faire, mais le mini camion tout terrain dans lequel j'étais, avec d'autres inconnus.




Nous sommes donc partis de Mandoza pour traverser en largeur la Cordillère, et ce, jusqu'à la frontière du Chili !
Je me doutais que ça allait être grand, impressionnant, mais ça reste difficile à imaginer concrètement avant de se retrouver directement en face. Et dire que ce n'était qu'une petite largeur !
Des montagnes les plus classiques aux plus inattendues, le paysage variait vraiment en l'espace de quelques centaines de mètres, par la végétation et les couleurs même de l'ensemble.
Durant cette traversée, nous avons vu de loin le Mont Aconcagua avec ses neiges éternelles, le plus haut d'Amérique et de manière plus générale, de l'Hémisphère Sud. Magnifique !


















Nous nous sommes aussi arrêtés sur le Pont des Incas, une merveille !
Plusieurs légendes à son sujet, la plus commune était qu'il se créa naturellement en une nuit, alors qu'un groupe d'hommes bloqués par l'eau devait traverser pour soigner un de leurs héros, et se résignait à passer de l'autre côté. La nuit passa et lorsqu'ils se réveillèrent, prêts à faire demi-tour, le pont était apparu. Ils purent alors traverser l'eau et soigner leur héros.
La couleur est tout aussi étonnante qu'impressionnante !


Nous sommes allés jusqu'à la frontière du Chili, puis demi-tour, déjà. Enfin, j'aurai pu voir cette fameuse chaine de montagne dont on parle tant, et ça vaut le détour !





lundi 23 avril 2012

Mandoza

Ce vendredi, après le boulot à l'orphelinat jusqu'à 20h30, je suis allée retrouver en ville un autre volontaire français, pour partir à Mandoza via un bus de nuit, à 10h de Cordoba !

Un week-end condensé donc, puisque bus vendredi nuit et dimanche nuit, ce qui laisse deux grosses journées et oblige ainsi à bien les remplir pour pouvoir en faire un maximum.
Nous sommes donc arrivés sur Mandoza le matin, parfait pour avoir le temps de trouver une auberge de jeunesse, et les itinéraires pour les excursions.

Après avoir fait un tour dans la ville et vu quelques parcs et basilique, visite de.. Bodegas !
Bien réputés, à Mandoza !
L'un était une grosse fabrique industrielle tandis que l'autre était une entreprise familiale, à la base, maintenant petite entreprise.
Et pour chacun d'eux, dégustation ! Yihaa !
Pas mauvais, j'en ai gouté une dizaine en tout.
Et non, je n'étais pas saoule (j'anticipe vos remarques par mail hein).


 Des vignes à Mandoza


Le lendemain soir, après la super journée d'excursion (je garde le mystère pour le prochain article pour vous révéler de quoi s'agit il, pour l'instant je vous dirai juste que c'était GRANDIOSE), nous avons pu de nouveau traverser la ville et nous rendre dans un petit marché artisanal, avant de reprendre la route de nuit, pour pouvoir aller a l'orphelinat lundi.

Un week-end bien chargé, en somme, et très sympathique !











Un indice en photo pour l'excursion que j'ai faite dimanche : sur la route pour s'y rendre !











PS : Prendre un Subway en Amérique : CHECK !



PPS : Et puis j'ai pu m'acheter un pot de miel dans une petite fabrique artisanale, car ça fait depuis que je suis partie que je n'en ai pas mangé, ce qui est un grand record !



Des nouvelles de l'orphelinat, Alta Gracia et la casa del Che Guevara

Depuis le dernier post, beaucoup de nouvelles choses, et peu de temps pour me connecter, entre l'orphelinat, les nombreuses sorties avec les autres volontaires, les visites et les excursions en tout genre.

Histoire d'être un peu dans un ordre chronologique, je vais tenter de vous pondre successivement trois articles !


Sur la balançoire, à l'orphelinat.


À l'orphelinat tout d'abord, tout se passe bien, avec des hauts et des bas pour les petits bouts.
Des bas, histoire de voir le côté négatif en premier pour garder le positif pour la fin, quand beaucoup d'eux ont des crises de nostalgie, à base du traditionnel "je veux ma mamaaan", sauf que : pour certains, elles sont en prison donc n'ont plus la garde, pour d'autres seulement un droit de visite dans l'établissement très peu régulier et pour d'autres encore, elles ne sont plus de ce monde.
Pas toujours facile de trouver les mots pour tenter d'apaiser les pleurs dans ces moments là, surtout en espagnol.
Une différence de comportement entre des soeurs jumelles aussi, qui fait que je ne sais pas trop si mes mots sont justes : l'une est complètement nostalgique de son père et pleure souvent parce qu'il lui manque et qu'elle veut être avec lui, tandis que l'autre est catégorique et dit que ce même père est un C@*$&N (insulte espagnole) et qu'elle le déteste parce qu'il les frappait toutes les deux et que sa soeur est bête de pleurer pour lui. D'un extrême à l'autre.
Sinon, la petite de 4 ans qui est arrivée lors de mon deuxième jour et n'arrêtait pas de me coller depuis, est repartie, mais les femmes de l'orphelinat n'ont pas su dire si c'était en famille d'accueil, dans un autre orphelinat ou encore si la famille a de nouveau obtenu sa garde.

Les bonnes nouvelles maintenant : une petite qui a fêté son anniversaire, donc c'était la grande fête (même si cela s'est fini par des pleurs parce qu'elle voulait sa mère avec elle), un petit garcon de 13 ans (catégorisé comme ayant un retard psychologique, peu importe) qui est arrivé, très affectueux, et dit qu'il se sent enfin bien dans cet orphelinat, des activités organisées qu'ils ont visiblement appréciées (j'avais ramené des pompons, des feuilles de couleurs et des yeux en plastiques pour faire des bonhommes) et.. un tit gars de 12 ans qui a officiellement été adopté ! On ne le reverra donc plus, mais pour une très bonne cause.



 La balançoire...



... et le tuyau d'arrosage transformé en corde à sauter !













Côté découverte : Alta Gracia, à une heure en bus de Cordoba, petite ville fort sympathique et reposante, où se situe une Estancia Jésuite classée monument historique :




Et une des anciennes maisons d'Ernesto Guevara, là où il a vécu le plus longtemps en étant jeune (ses parents avaient voulu habiter là pour tenter d'apaiser son asthme, l'air étant semble-t-il plus pur).
Il y vivait donc au moment où il a entrepris de faire ses deux fameux voyages, en Amérique latine et Amérique centrale : avec respectivement son cyclomoteur et sa moto.

La fameuse moto ! (photo médiocre, désolée !)